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Au cours des dernières années, les Docklands se sont taillé une solide réputation quand à leur leadership dans la construction de bâtiments commerciaux intégrant le développement durable, dans l’intégration de mesures sensibles à l’eau comme instrument de design urbain ou encore pour l’établissement d’un programme substantiel d’art public.

 

Le site des Docklands, en poursuivant sa transformation en une destination résidentielle, commercial et touristique moderne, joue aussi un rôle de plus en plus important dans la croissance de Melbourne comme ville global. Comme l’indiquait Marshall (2001), le succès des villes post-industrielles ne passe plus tant par leur localisation que par la qualité de leurs espaces urbains et la disponibilité d’infrastructures appropriées. C’est exactement ce que les Dockland ont l’ambition d’accomplir, participant de façon direct au titre de Melbourne comme ville où il fait le mieux vivre au monde, et ce pour 3 années consécutives (2011, 2012, 2013, selon l’Economist Intelligence Unit’s (EIU) Global Livability Survey).

 

Melbourne fait donc partie de ces villes qui, pour attirer la richesse, tant humaine que physique, ont comprit que les fronts d’eau jouent un rôle clé dans le degré d’attractivité de celle-ci. Pour reconstruire leur image, les villes ne peuvent ignorer la réalité physique qui les définit. Bien que les anciens sites portuaires désuets et inactifs constituent souvent les zones les plus délabrés de la ville, ils sont aussi les plus visibles. Ces secteurs à l’abandon, perçues de façon négative par le vide qu’ils laissent versus la vie active qui les caractérisaient autrefois, mènent souvent les habitants à y poser un regard nostalgique (Gras, 2010). La qualité de leur développement est donc cruciale pour l’image de la ville. Les fronts d’eau sont ces espaces qui s’offrent aux designers et planificateurs pour forger une vision contemporaine de la ville et se faisant « articulent des valeurs qui contribuent à définir une culture urbaine » (Marshall, 2001 :54).

 

De par leur taille et leur complexité, les friches portuaires sont donc des lieux privilégiés pour des interventions innovantes qui permettront la consolidation mais aussi l’arrimage à la ville de ces espaces nouvellement conquis (Marshall, 2001). 

 

Deuxième décennie
de transformations

ANZ Head Office, Docklands

Exemple de projet où le cycle de l’eau est un instrument de design

 

source: littleexpeditions.files.wordpress.com

Installation artistique dans le cadre du programme d’art public des Dockland

 

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